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5 idées reçues sur le canoë-kayak

28 mai 2024
2 min
5 idées reçues sur le canoë-kayak

L'article en Bref

Trop souvent, l'outdoor semble inaccessible, réservée à une élite ultra-sportive, aguerrie au contact parfois intimidant avec la nature.

Il est temps de déconstruire les préjugés entourant ces loisirs/disciplines, pour montrer qu'ils sont à la portée de tous.

Aujourd'hui, focus sur les idées reçues sur le canoë-kayak !

Sommaire

Idée recue 1 : « Le kayak, c’est plus facile que le canoë !»

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L'idée que le kayak est plus facile que le canoë, ou vice-versa, est assez répandue, mais la vérité, c'est que cela dépend vraiment des situations et des préférences personnelles.

Premièrement, en termes de stabilité, le kayak, avec son centre de gravité plus bas, peut donner une impression de stabilité supérieure sur des eaux calmes, ce qui est rassurant pour les débutants. Le canoë, en revanche, peut sembler un peu plus chancelant au départ, surtout si on n’est pas habitué.

Ensuite, il y a la manœuvrabilité. Le kayak, avec sa double pagaie, permet de changer de direction rapidement et d'avancer efficacement, il est donc plus facile à manier pour certains.

Le canoë en revanche nécessite une pagaie simple, qui demande un peu plus de pratique pour maîtriser des manœuvres précises.

Enfin, les kayaks sont généralement plus faciles à transporter et à lancer par une seule personne, que les canoës, plus lourds et plus encombrants.

Bref, vous avez compris, l’un n’est pas plus simple que l’autre, tout dépend de l’expérience sur l’eau que vous recherchez…

Idée recue 2 : « Le canoë-kayak requiert une excellente condition physique »

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Le canoë-kayak est un sport adaptable qui peut être pratiqué à divers niveaux d'intensité.

Cela peut être une activité tranquille et récréative, parfaite pour ceux qui cherchent une manière relaxante de profiter de la nature.

Pour ceux qui recherchent un entraînement plus intense, le kayak de vitesse ou en eaux vives peut offrir un excellent exercice cardiovasculaire et musculaire.

Idée reçue 3 : Le canoë-kayak, c’est super cher !

kayak canoe

Bon, pour commencer, l’équipement se résume à un kayak, une pagaie et un gilet de sauvetage. On devrait s’en sortir…😂

Surtout, ces équipements peuvent souvent être loués à un prix raisonnable dans de nombreux centres de loisirs ou écoles de canoë-kayak.

Vous pouvez louer seul quand les conditions de sécurité le permettent ou partir avec un guide pour explorer des eaux un peu plus agitées.

Pour une demi-journée (environ 4 heures), les prix peuvent aller de 23 € à 55 € par personne et entre 37 € et 92 € pour la journée complète. Les kayaks de mer, les kayaks de pêche, ou les kayaks en tandem peuvent coûter plus cher, environ 9 € à 28 € de plus.

Pour ceux qui décident d'investir dans leur propre équipement, c’est clair que c’est beaucoup plus onéreux, à partir de 100 euros pour un kayak gonflable, 200 euros pour un kayak récréatif et jusqu’à 1200 euros pour un kayak en eau vive. Sinon, il y a toujours Le bon coin, évidemment !

Idée reçue 4 : On ne peut faire du canoë-kayak qu'en pleine nature

canoe kayak

Oui, on vous l’accorde, pagayer dans des environnements naturels est évidemment le kiff ultime quand on a besoin de verdure et d’évasion.

Mais le canoë-kayak peut également être pratiqué dans des contextes urbains et il est hyper agréable pour visiter la ville d’un point de vue différent.

Parmi les spots urbains les plus connus, il y a Stockholm, la capitale suédoise, grâce à ses nombreux canaux et la proximité de la mer Baltique.

Idée reçue 5 : Pour gérer les rapides en kayak, il suffit de suivre le courant

idees recues canoe kayak

Euh… nan, ne faites pas ça malheureux ! En réalité, bien négocier les rapides nécessite un peu de technique, notamment de pagayage. Il faut savoir gérer sa direction, la stabilisation de son canoe et ce qu’on appelle l'esquimautage, c’est-à-dire savoir se redresser après avoir chaviré, sans quitter son kayak.

Les kayakistes savent aussi choisirent ce qu’ils appellent une "ligne" de navigation à travers les obstacles, plutôt que de se laisser porter par le courant.

Dit comme ça, on a l’impression que c’est infaisable, mais si on est bien équipé (gilet de sauvetage, casque, combi) et bien guidé par un prof, c’est tout à fait faisable, en tout cas dans des petits rapides au début !

À moi ...

À moi ...

... les pagaies !

À propos de Frédérique Josse

Chaque jour, j'essaie de comprendre comment évolue le tourisme. J'écris sur le tourisme durable, l'outdoor et l'économie circulaire.

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